Dès la rentrée 2020, les clients des magasins Cora pourront déguster un saumon aux qualités nutritionnelles et environnementales inédites.

« C’est une première à l’échelle du territoire national » soulignent Samuel Denoux et Jonathan Rotgé, respectivement directeur Marée et acheteur chez Cora. « Notre équipe est vraiment fière d’avoir mobilisé une filière pour vous proposer ce saumon hors du commun ». Depuis l’année dernière, l’enseigne de supermarché Match appartenant au même groupe, a également été séduit par cette démarche.

Le saumon Cora se distingue grâce à son alimentation contenant une huile naturellement riche en Oméga-3 EPA & DHA, produite par la société Veramaris.

« Les Oméga-3 EPA & DHA ont un rôle protecteur sur le coeur, sont des éléments indispensables au fonctionnement du cerveau et de la rétine, ont une action anti-inflammatoire permettant de réguler le niveau d’inflammation dans le corps afin qu’il ne soit pas trop élevé, mais suffisante pour renforcer les défenses de l’organisme et ont un rôle immunitaire » souligne le Docteur Patrick Sérog, nutritionniste.[1] Or, l’alimentation de la population Française est déficiente en Oméga-3 EPA & DHA. Car nous ne mangeons pas assez de produits de la mer, et en particulier de poissons gras, la source naturelle de ces nutriments essentiels à notre santé.

Faire le plein en Oméga-3 marins sans exercer de pression sur les ressources marines ? C’est possible dès la rentrée avec le saumon Cora.

Rien n’aurait été possible sans l’implication de producteurs de saumon norvégiens, pionniers en matière de microalgues riches en Oméga-3 EPA & DHA dans l’alimentation des saumons. Grâce à ces partenaires rigoureux, les saumons sont issus d’une aquaculture respectueuse de l’environnement et sont élevés sans antibiotiques.

L’huile d’algues de Veramaris offre une solution complémentaire ou alternative aux huiles de poissons sauvages utilisées, depuis toujours, pour nourrir les saumons d’élevage. D’abord parce qu’elle apporte en quantité très importantes des Oméga-3 EPA & DHA. Elle contient en effet deux fois plus d’EPA & DHA que les huiles de poissons sauvages. Cette technologie participe à relever un défi nutritionnel : pallier les carences de la population française en Oméga-3. Ensuite elle est une des réponses à la gestion des océans. Selon la FAO, 90 % des ressources marines sont surexploitées ou pleinement exploitées. C’est pourquoi, l’aquaculture est une réponse d’avenir pour relever ce défi nutritionnel et environnemental à condition de trouver de nouvelles sources d’Oméga-3. Les fermes aquacoles consomment, toujours selon la FAO, environ 75 % des stocks mondiaux d’huile de poisson, soit environ 13 % du volume total de la pêche mondiale. Ainsi, l’huile d’algues de Veramaris permet la croissance pérenne de l’aquaculture sans augmenter la pression sur les stocks de poissons sauvages.

[1] Patrick Serog est médecin nutritionniste à Paris. Il est directeur scientifique du plus important congrès consacré à la nutrition en France et membre de la Société française de nutrition